À l’agence de la Banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce (BSIC) sise au Parcelles assainies, un détournement de près de 500 millions de francs CFA pollue l’air. Les mis en cause ont reconnu les faits en mouillant leur patron. Ils ont été tous déférés au parquet.
Un détournement d’un demi-milliard de FCfa a été révélé suite à un audit commandité par la direction générale à l’agence de la Banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce (BSIC) sise au Parcelles assainies. Suite à une plainte déposée le 9 janvier à la Division des investigations criminelles (DIC), le chef d’agence Ousmane Kane, les caissières Aissatou Nith Sène et Ndèye Khady Dimé Fall, Mariama Gaye, responsable des opérations et un client de la Bsic du nom de El Hadji Momar Lissa Ndiaye ont été déférés au Parquet après leur audition.
Selon L’Observateur, ils sont poursuivis pour les délits d’association de malfaiteurs, retrait frauduleux, faux et usage de faux, usurpation d’identité, accès et maintien frauduleux dans un système informatique, blanchiment de capitaux, vol au préjudice de leur employeur et escroquerie portant sur 469 403 434 FCfa. L’audit de la banque révèle que les deux caissières ont crédité par des versements fictifs la somme de 469 403 434 FCFA dans le compte bancaire du nommé El Hadij Momar Lissa Ndiaye. Un montant que le client El Hadji M.L. Ndiaye a reçu «frauduleusement avec la complicité du chef d’agence Ousmane Kane, par des retraits en espèces et des paiements par chèques au profit de tiers » révèle l’audit.
Face aux enquêteurs de la DIC, le chef d’agence Ousmane Kane a nié les faits qui lui sont reprochés. Il déclare n’avoir jamais ordonné aux caissières d’effectuer des versements fictifs sur le compte de El Hadji Momar Lissa Ndiaye. Choquée par l’attitude de leur patron Ousmane Kane, la caissière Ndéye Khady Dimé Fall avoue le crime. Elle a réfuté toutes les déclarations de Ousmane Kane et de El Hadji Momar Lissa Ndiaye.
M.Ndiaye