Après sa première sortie officielle, effectuée en Mauritanie, le jeudi 18 avril 2024, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, est attendu en République sœur de Gambie, ce samedi, pour une visite de travail, a annoncé le bureau d’information gouvernemental (BIG).
« Ce déplacement revêt une importance d’autant plus capitale qu’il s’inscrit dans le cadre de la consolidation des liens historiques de parenté et de coopération multiforme entre Dakar et Banjul, » a-t-on appris.
Selon le document dont Walfnet a eu la copie, cette visite traduit la volonté du Chef de l’Etat de poursuivre le renforcement des relations de bon voisinage et de brassage socio-culturel entre notre pays et ses voisins immédiats.
« La Gambie forme une seule et même famille avec le Sénégal. Anciennement logés dans la Confédération de Sénégambie (1982-1989), les deux pays sont liés par la géographie, l’histoire, la culture, mais aussi un destin commun. Leur coopération touche des domaines aussi stratégiques que la défense, la Sécurité, la justice, les affaires consulaires, la libre circulation des personnes et des biens, le tourisme, l’énergie et l’environnement, etc », a-t-il rappelé.
Le document annonce que pour répondre aux aspirations légitimes de leurs peuples au progrès économique et à I’harmonie sociale, Dakar et Banjul ont érigé des secteurs comme la pêche, l’élevage, I’agriculture, les mines, etc., au centre de leur coopération.
« En septembre 2023, par exemple, les deux pays ont signé un nouvel accord et un protocole d’application portant sur la pêche et I ’aquaculture. Le document permet à des pêcheurs artisans et industriels sénégalais, détenteurs d’une licence de pêche, d’exercer dans les eaux gambiennes pendant une année. Il permettra à 200 embarcations motorisées d’une puissance inférieure ou égale à 40 cv, 25 embarcations motorisées d’une puissance comprise entre 41 et 60 et 25 embarcations motorisées d’une puissance supérieure à 60, soit un total de 250 embarcations, de pêcher dans es eaux gambiennes pendant la période », a précisé le BIG
S’agissant de la pêche industrielle, les licences sont accordées en fonction des espèces.
« Sont concernés :1300 tonneaux de jauge brute (TJB) pour les chalutiers poissonniers et céphalopodes côtiers, 1000 TJB pour les chalutiers poissonniers profonds, 500 TJB pour la pêche pélagique côtiers et 15 navires pour la pêche thonière », indique-t-il.